Ce 19 mars, 54 ans après la signature de l’armistice, les anciens combattants de la FNACA et le Conseil municipal de Tilh se sont réunis pour honorer la mémoire des 25 000 soldats disparus au cours de ce conflit. Monsieur le maire rappelle qu’à l’époque on ne voulait pas qualifier de guerre, mais, assez hypocritement, « d’évènements » ! Il  précise que c’était la fin de la colonisation, où, une fois de plus, notre jeunesse paya un lourd tribu. Il demande dans son allocution que l’on pense aussi aux civils qui, d’attentats en assassinats, disparurent dans cette tourmente, aux harkis qui avaient choisi de rester français et vécurent l’horreur des exécutions et que l’on  n’oublie pas non plus les « pied-noirs » rapatriés et réfugiés dans leur propre pays, en métropole. Cinquante-quatre plus tard, les plaies ne sont pas encore cicatrisées, mais pourtant il faut que les hommes se rassemblent bien un jour pour que l’humanité avance et que vive plus sereinement notre République.