Le fronton démoli pour des raisons de sécurité

Le fronton démoli pour des raisons de sécurité
Ces jours derniers, la municipalité et le maire Jean Darraspen ont entrepris la démolition du fronton.
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Édifié au XIIIe siècle, Tilh est un « village rue ». Les maisons ont été construites accolées les unes aux autres, le long de la voie principale de circulation Dax-Orthez.

Les survivances de ces temps anciens ont laissé des verrues dans le centre-bourg, dont la maison dite du Pitioun. Ce bâtiment avait été racheté par la municipalité en vue de sa destruction, tant il était vétuste, en 2003. La difficulté de ces travaux résidait dans la mitoyenneté avec la maison Amédé. Le problème juridique posé par cette proximité, particulièrement délicat, a été résolu grâce aux conseils du directeur de l’Association des maires des Landes, Arnaud Lucy. Et l’état de la maison du Pitioun s’est fortement dégradé, au point qu’il était devenu très dangereux de s’aventurer dans et aux abords de la maison.

Le Conseil municipal, sur rapport de l’architecte, a donc décidé de démolir ce bâtiment en péril. Mais, expertise faite par l’architecte, le maire et certains élus, il est apparu que le fronton accolé à ladite maison (et qui ne sert plus depuis des décennies) menaçait de s’effondrer, avec un faux aplomb de 15 centimètres, penchant vers le chemin de Laussuy.

Une étude de sa consolidation a été menée, mais les devis, supérieurs à 5 200 euros, ne permettaient pas d’envisager les travaux, la place n’étant plus adaptée au jeu de pelote basque. Le Conseil a donc délibéré sur l’urgence de la démolition du fronton, en même temps que la maison. Le maire, Jean Darraspen, a demandé à la préfecture une aide au titre de la dotation spéciale à l’investissement local et a obtenu du sous-préfet une subvention substantielle pour cette première phase de l’aménagement du centre-bourg. Le montant total des travaux de démolition et de consolidation du mur mitoyen s’élève à 22 185 euros.

Cet emplacement, maintenant dégagé, mériterait d’être accompagné de la démolition de la maison Amédé, mais le montant du rachat éventuel de cet immeuble est actuellement trop élevé.